Cégeps

À l’issue de la tournée d’assemblées générales du Front commun qui s’est terminée le 20 février 2024, la Fédération des professionnèles (FP-CSN) annonce que ses syndicats du secteur public ont adopté l’entente de principe à l’unanimité. Dans le secteur collégial, l’entente a été adoptée à 90 % en moyenne dans les trois syndicats de professionnel-les (Collège de Rosemont, Cégep de Lévis et Cégep de Saint-Laurent).

Votre mobilisation historique des dernières semaines a permis ce que plusieurs journalistes ont appelé un « grand déblocage » aux tables de négociation sectorielles. Le 20 décembre dernier, la partie patronale convoquait la Fédération des professionnèles (FP-CSN) pour un blitz de négociation avec la volonté de régler avant les fêtes.

Alors que la négociation avançait au ralenti depuis plusieurs mois, un changement de rythme important s’est opéré depuis le 14 décembre, au moment où s’achevait la 3ème séquence de grève exercée par les 420 000 travailleuses et travailleurs du secteur public.

Montréal, le 13 décembre 2023. – Les porte-parole des organisations syndicales membres du Front commun représentant la quasi-totalité du personnel enseignant, de soutien et professionnel du réseau collégial public ainsi que des travailleuses et des travailleurs du réseau collégial se rassemblent ce matin devant les bureaux du ministère de l’Enseignement supérieur, à Montréal, afin de rappeler que le gouvernement doit appuyer sur la pédale d’accélération dans les négociations sectorielles les concernant.

Montréal, le 21 novembre 2023. – Les porte-parole des organisations syndicales membres du Front commun, représentant la quasi-totalité du personnel enseignant, de soutien et professionnel du réseau collégial public, se sont exceptionnellement rassemblés ce matin, devant la ligne de piquetage du cégep du Vieux Montréal.

À la demande du Conseil du Trésor, le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) a procédé à un exercice de priorisation ayant mené, le mercredi 11 octobre dernier, à un deuxième dépôt patronal. Malheureusement, celui-ci demeure largement insuffisant pour contrer l’exode du personnel. En effet, les professionnel-les quittent pour des salaires plus alléchants et les meilleures conditions de travail offertes dans les universités, dans le secteur municipal ou au privé. Ce que le CPNC met sur la table ne permettra pas de les retenir dans le réseau public.

Le manque inquiétant de personnel dans les cégeps fait la manchette en cette rentrée. Les professionnel-les n’y échappent pas. Le réseau collégial public a de plus en plus de difficulté à attirer, mais surtout, à retenir ces derniers dans le réseau public. Seule une amélioration significative des conditions de travail permettra de mettre fin à cet exode.

Ce matin, des dizaines de travailleuses et de travailleurs de toutes les catégories de personnel des cégeps ont tenu une action surprise de perturbation devant les bureaux de la Fédération des cégeps à Montréal afin de dénoncer le désintérêt total du gouvernement Legault pour les établissements collégiaux dans la négociation du secteur public, alors que ceux-ci connaissent de graves problèmes d’attractivité et de rétention. Cette action se tenait dans le cadre des mandats d’intensification des moyens de pression dont les syndicats se sont dotés plus tôt ce printemps.

Au cours des dernières semaines, les travaux se sont accélérés à la table de négociation. Malgré une volonté du Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) de passer à la vitesse supérieure, rien de ce qui a été mis sur la table ne nous permet d’envisager un règlement à court terme. Une intensification de la mobilisation sera nécessaire pour que la partie patronale saisisse l’urgence d’agir.

Dans les dernières semaines, du mouvement s’est fait sentir à
la table de négociation. Ainsi, une plus grande disponibilité de la
partie patronale a permis d’augmenter le nombre de rencontres.
L’ensemble de nos demandes ont maintenant été présentées –
enfin ! – et nous avons reçu un premier retour du Comité patronal
de négociation des collèges (CPNC). À ce stade-ci, le CPNC ne
semble pas prêt à bouger sur plusieurs de nos demandes. Pire, il
laisse augurer des reculs préoccupants.